Ecarts: hameaux et stations

Quartiers landais 

Dans la Haute Lande, l’airial landais était un lieu de vie et de travail agricole isolé qui abritait une habitation et ses dépendances. Certains ont pu se développer et accueillir plusieurs familles dans plusieurs maisons, donnant naissance à un hameau. Les bâtiments sont disposés de manière éparse dans un espace libre non clôturé, desservies par des chemins. 
 
Ces hameaux appelés «quartiers » sont fréquents et implantés à l’écart des bourgs. En lien avec l’agriculture, ils sont présents également dans la partie non forestière des Landes.
 
Ces hameaux de maisons anciennes se sont développés avec la construction de maisons individuelles récentes. La voie est revêtue, les clôtures apparaissent, les relations d’entente et d’entraide entre les habitants sont moins essentielles, la voiture est prédominante. 
 
 

 

 

Stations balnéaires de la première moitié du XXème siècle 

Avec l’avènement du tourisme lié à la mer, des communes littorales, dont le centre bourg était implanté à l’abri, quelques kilomètres à l’intérieur des terres, se sont développées en créant des quartiers nouveaux au bord de l’océan. 
Ce phénomène s’est engagé dès le début du XXème siècle, avec la construction de presque toutes les stations littorales landaises. 
 
Le plan d’origine est composé de rues parallèles et perpendiculaires à la dune, autour d’une voie principale d’accès à la plage. Le développement ensuite s’est fait sous forme de lotissements au tissu pavillonnaire organisé selon les époques , avec des parcelles assez importantes où les arbres sont très présents. 
 
 
 

 

Stations balnéaires « nouvelles »

 
Un développement plus rapide dans les années 1970 a incité l'Etat à mettre en place de la MIACA "mission interministérielle pour l’aménagement de la côte aquitaine", qui a été chargée d'encadrer ce développement. Des stations nouvelles ont été créées: Seignosse Le Penon, Port d’Albret, Moliets. 
De larges avenues, des grands parkings, pour la voiture essentielle, et des bâtiments de logements collectifs ou intermédiaires disposés de manière assez lâche, caractérisent ces stations.