Continuités écologiques

La trame verte et bleue est constituée de l'ensemble du maillage des continuités écologiques (corridors écologiques et réservoirs de biodiversité). Elle inclut une composante verte qui fait référence aux milieux terrestres, et une composante bleue qui fait référence au réseau aquatique et humide (fleuves, rivières, zones humides ...).
Elle vise à enrayer la perte de biodiversité (extraordinaire et ordinaire) dans un territoire de plus en plus fragmenté. L'identification et la délimitation des continuités écologiques de la trame verte et bleue doivent notamment permettre aux espèces animales et végétales de se déplacer pour assurer leur cycle de vie et favoriser leur capacité d'adaptation.
Les réservoirs de biodiversité sont des espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie, et où la taille des habitats naturels permet d’abriter des espèces qui pourront se disperser, ou d’accueillir de nouvelles espèces.
Les corridors écologiques assurent des connexions entre différents réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l'accomplissement de leur cycle de vie.
La trame verte et bleue est à la fois un outil de préservation de la biodiversité et d’aménagement du territoire :
  • Un outil de préservation de la biodiversité, visant à sauvegarder les milieux naturels et les espèces menacées, mais surtout à préserver la nature dite « ordinaire », de proximité, en reconnaissant son rôle et les services essentiels qu’elle rend directement ou indirectement à l’homme (pollinisation, bénéfices pour l’agriculture, amélioration de la qualité des eaux, régulation des crues, …) ;
  • Un outil d’aménagement du territoire, qui doit permettre de mieux intégrer les enjeux de biodiversité dans les projets de territoire, notamment par le biais des documents d’urbanisme.